Restauration d’un tour

J’ai pu récupérer ce petit tour d’occasion qui a servi des années à un grand père qui bricolait et tournait des petites pièces en tout genre.

Impossible de déterminer l’âge, la marque ou encore le modèle de l’engin mais un coup de restauration était nécessaire.

Etat général

L’état général était bon mais la peinture passablement usée et les différentes parties en acier commençaient à se piquer de se faire bouffer par la rouille.

Le banc avait probablement été repeint une ou deux fois mais sans forcément avoir été décapé avant…

Avant...

quelques dents de l’entrainement sont bouffées mais ça ne dérange pas le fonctionnement

Avant...

Avant...

Avant...

La poulie intermédiaire qui permet, à droite de débrayer le tour sur une poulie folle Avant... Le moteur, 220V à vitesse unique

Avant...

Restauration

Sortez vos gants, c’est parti !

Étonnamment rien n’était grippé ou impossible à démonter, tout s’est fait relativement facilement sans avoir à péter de pièces.

La sableuse étant trop agressive, le décapage s’est fait à au grattoir, à la paille de fer imbibée de savon (tampon jex), au pétrole et à la brosse métallique

Pendant... Pendant... Pendant... Pendant...

Au niveau moteur, le câblage était relativement dangereux étant donné que tout avait été adapté à l’arrache et isolé au scotch plastique avec une marge de manoeuvre super courte au niveau des réserves de fils… j’ai du donc refaire une partie de l’histoire.

Pendant...

Ce truc fonctionne d’ailleurs de manière assez particulière ! Le rotor du moteur est “lancé” par les 4 charbons placés sur les pointes de cette “croix”. Une fois l’inertie assez grande, les charbons lestés sont expulsés vers l’extérieur et ne touchent plus les contacteurs en cuivre. Les bobines du moteur étant toujours alimentées, le système continue de tourner assez rondement. Une fois l’électricité coupée, le moteur perd de la vitesse et les charbons reviennent toucher le cuivre provoquant le freinage du rotor.

Pendant...

Remontage

Un petit coup de peinture Hammerite et de graissage plus tard on remonte la bête et on la place sur ton nouvel établi

Après... Après... Après... Après... Après...

A l’origine il tournait avec des courroies cuir mais vu l’age et le patinage de la chose, j’ai opté pour une option synthétique, bien moins bruyante et plus stable au niveau de l’entrainement. Mais le cuir donne quand même vachement mieux sur les photos 🙂Après... Après... Après...